Marie-Pierre est directrice d’un département dans un grand groupe.
Manager impliquée, toujours disponible, elle s’investit sans limites depuis que ses enfants sont grands. 🤨
Son équipe : dix collaboratrices, dont la moitié sont mères de famille. L’été, entre crèches fermées et nounous absentes, leurs congés sont indispensables.
Marie-Pierre valide le planning. Tout est calé.
Et pourtant…
Tout l’été, même en vacances, elle envoie mails, WhatsApp, vocaux.
« Ce dossier n’est pas complet. »
« J’ai besoin de cette note pour la Direction Générale. »
« Réponds-moi stp, c’est urgent. »
Jusqu’à ce soir-là.
Marine rentre de la plage avec ses enfants. Elle découvre un message :
« J’ai bien fait de ne pas te nommer au poste que tu convoitais. Tu n’es pas digne de l’avoir. Tu n’es pas assez engagée puisque tu ne réponds pas à mes messages, même en vacances. » 😱
Marine s’effondre. Fatigue, frustration, colère. Elle avait beaucoup donné, beaucoup espéré. Ce message est la goutte de trop. Elle a le droit de prendre des congés et de se reposer.
À son retour, elle pose les choses :
« Je m’en vais. »
À vouloir des collaborateurs toujours présents, on oublie parfois l’essentiel : l’obligation légale de l’employeur de veiller à leur santé physique et mentale. Et l’on se retrouve avec des sièges vides pour affronter la rentrée. 🤯
