Émile est une figure connue d’un grand groupe de services.
Un manager qu’on dit “cash”, “direct”, voire “brut”.
Ce jour-là, il reçoit Clarisse pour un poste de Chef de projet.
Elle coche toutes les cases : engagée, mobile, de belles valeurs, le diplôme recherché.
Mais voilà.
Dès les premières minutes, Émile déconstruit méthodiquement son parcours :
🎯 Ses études ? Pas assez prestigieuses.
🎯 Ses stages ? Peu stratégiques.
🎯 Sa mobilité ? Inutile.
Il démonte. Il provoque. Il cherche la faille.
Parfois même, il éructe.
Et elle, calme, l’écoute… puis se lève.
Elle prend son sac et dit simplement :
“Votre attitude est tellement désagréable que je n’ai aucune envie de travailler avec vous. Je vous fais gagner du temps et à moi aussi. »
Silence. Émile reste cloué dans son fauteuil.
Alors qu’elle a la main sur la porte, il s’excuse. Puis la remercie de sa franchise.
Et il lui propose le poste.
Mais Clarisse décline. Parce qu’on ne teste pas la solidité d’un candidat en piétinant sa dignité.
Trois rappels utiles à certains recruteurs :
👉 Un candidat, aussi imparfait soit-il, mérite le respect du début à la fin du process.
👉 Dans le recrutement, le recruteur est autant vitrine de l’entreprise que le candidat ne l’est pour son CV.
👉 Si vous voulez tester la résistance au stress, faites-le avec des règles du jeu claires. Par exemple par un jeu de rôle annoncé comme tel.
🎯 Le meilleur talent peut refuser votre offre. Non pas pour le job… mais à cause de vous.
