💬 « Ca fait bientôt 3 ans que je suis ici et vous m’aviez promis que je pourrai évoluer à l’international ».
➖ En effet, nous y travaillons. Il pourrait y avoir une opportunité au Brésil ou en Europe.
➖ Mais je veux aller en Chine ! «
Aurélie connait très bien l’organisation du groupe et parle 4 langues, mais aucun dialecte chinois.
👉 Or, pour un site éloigné des grandes villes chinoises, il est nécessaire de maitriser le mandarin ou le cantonais. Sinon, la communication se limitera au directeur de l’usine.
📽 Son histoire :
Sortie d’une école de commerce, elle a démarré trois ans avant à l’audit interne, notre pépinière de talents pour la fonction finance.
Excellent relationnel, des missions difficiles et pourtant un contact très apprécié des opérationnels audités.
Un vrai potentiel que nous aimerions voir grandir dans le groupe à un poste de contrôleur de gestion industriel.
Mais nous n’avons pas de poste à pourvoir en Chine avant au moins un an.
Or Aurélie est impatiente. Et notre engagement est de 3 ans maximum dans son poste, ce qu’elle ne manque pas de me rappeler.
Alors, voici mes 3 conseils si vous avez un projet d’évolution en interne précis :
💎 Soyez ouvert(e).
L’engagement pris par une entreprise de vous faire évoluer au bout d’un laps de temps n’est pas une promesse précise d’un poste ni d’un lieu.
Vous ne choisirez pas sur catalogue le « village aux volets bleus » de vos rêves. Car nous ne sommes pas une agence de voyages !
💎 Soyez patient(e).
Bien sûr, vous avez envie d’évoluer et que l’engagement pris à votre encontre soit respecté.
Au cas particulier d’Aurélie, c’est bien le cas.
Mais l’intransigeance qui consiste à dire « non » à une opportunité et en même temps « tout de suite » bloque la discussion.
💎 Soyez constructif(ve).
Si vous voyez que l’entreprise fait le maximum pour honorer son engagement mais ne peut pas répondre à votre souhait d’affectation précis, proposez un deal.
Aurélie aurait pu me répondre : « OK je pars au Brésil ou en Europe un an, 18 mois maxi, et je recrute et forme mon successeur ; et je suis la première sur la liste pour un poste en Chine ».
Aurélie a campé sur sa position et à notre grand regret démissionné deux mois plus tard.
Pour partir s’installer …. en Norvège. 😂
